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Bernard BOUSQUET

Vit et travaille à Paris.

Par un usage libre de la sérigraphie, de la peinture sur papier et sur toile de coton, sur des chutes de textiles et de vêtements, la « peinture bricolée » de Bernard Bousquet s’affirme sur des supports alternatifs. À ses débuts, Bernard Bousquet commence à peindre sur papiers et toiles enduites, avant d’expérimenter de nouveaux supports liés aux fibres naturelles. Ces expérimentations offrent des propriétés différentes qui changent l’aspect d’une peinture pouvant habiter librement les deux côtés de l’œuvre, de la toile, le papier, et le textile.

Les liens qu’entretient Bousquet avec le spectacle vivant sont présents dans sa pratique de peintre depuis plusieurs décennies. A la fin des années 1970, Bousquet suit à Paris un cycle de Gina Pane qui l’initie à l’art performatif avant de participer à l’un des tous premiers symposiums d’art performatif en France, à Lyon. Entre 1987 et 2001, Bernard Bousquet collabore avec Anne Dreyfus, chorégraphe, dont il réalise décor et scénographie. En 2006, ils co-fondent à Gentilly le Générateur, un artist-run space pour la création contemporaine, installée dans un ancien cinéma. En 2013, Bousquet transforme le Générateur en un immense atelier où il déroule le fil de sa pratique picturale, lors de résidences. Il intègre une dimension sonore au projet en s’associant au musicien Jean-François Pauvros. Le son répond aux peintures monumentales, à leurs trames et vibrations optiques. En 2017, puis en 2020 lorsque l’artiste présente «  Reciprocal », il s’entoure de performeurs, musiciens et danseurs qui réinvestissent l’ensemble du bâtiment. D’immenses rouleaux de tissus participent d’un dialogue avec ces pratiques de performances dansées.

Olivier Zeitoun 

Timothée Léa 19 mars 2022DSCF2909.jpg
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